A Bigger Splash , Italie 2015 – 125min. 631059

Critique du film 4n312e

A Bigger Splash 176km

Critique du film: Geoffrey Crété

Sous le soleil italien de l’île de Pantelleria, Marianne Lane, rock star privée de voix après une opération, profite de sa convalescence avec son compagnon Paul. Jusqu’à l’arrivée imprévue de Harry, un ancien amant au caractère explosif, qui débarque et s’impose avec sa fille Penny. Entre séduction et mensonges, la tension va peu à peu grandir au sein du quatuor.

Dès les premiers instants, Jane Birkin version nouveau millénaire) incarnent à la perfection la vanité flamboyante d’un film étrange, qui ne va pas jusqu'au bout de ses ambitions mais ne laisse aucunement insensible.

19.02.2024

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CommentairesPlus 1ze2i

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CineFiliK s3rm

il y a 8 ans

Pensée du jour : Sea, sex and rock ‘n’ roll

Dans une villa retirée de Pantelleria, la rock star Marianne se remet doucement d’une opération des cordes vocales en compagnie de Paul, son ami. Quand débarquent sur l’île Harry, son ancien producteur et amant, ainsi que sa fille Pénélope, ce sont les amours, rivalités et blessures d’antan qui se ravivent.

Eve et Adam sont seuls dans l’Eden. Quand le diable et Lilith serpentent autour d’eux, leur jardin devient l’île des tentations. Le fruit est à croquer, le péché est capital et le baiser sera mortel. Dans ce remake de La piscine de Jacques Deray, c’est cette grille de lecture d’apparence biblique qui convainc le plus. S’ajoute alors un contexte politisé tendancieux qui insiste lourdement sur les migrations méditerranéennes d’aujourd’hui : « L’Europe se meurt » assène l’un des personnages. Serait-ce une métaphore du couple en déliquescence ? Une menace supplémentaire contre sa quiétude égotiste ? Un simple prétexte scénaristique ? Des questions que le film laisse insatisfaites, préférant s’en sortir avec ironie. Si Marianne s’avère pratiquement aphone, c’est pour mieux laisser chanter l’extravagance volubile de Harry – Ralph Fiennes, aux grimaces et gestuelle presque « luchiniennes ». Au plus près des corps, la caméra prend un plaisir malin à les dénuder et les déconstruire pièce par pièce dans un érotisme presque vulgaire. Quant à la pirouette finale, synonyme d’une rédemption hasardeuse, elle fait « plouf » en se vêtant de grotesque.

6/10
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