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Land of Dreams Allemagne, Qatar, Etats-Unis 2021 – 113min. 5i675c
Critique du film 4n312e
Malheur à celles et ceux qui rêvent encore 2e672d
Réalisé par le duo de cinéastes iranien.ne.s expatrié.e.s Lynch comme influence : énigmatique, satirique mais finalement creux.
Shirin (Matt Dillon), un homme de main taciturne, commence pour Shirin une remise en question des buts de son employeuse.
Une jeune femme iranienne s’éveille dans un grand éclat de blancheur. Elle sort d’un motel, s’avance dans le désert et retrouve sa mère, puis son père allongé. C’est le début du rêve halluciné auquel nous convient Sheila Vand interprète une employée qui rejoue en farsi les récits des personnes qu’elle rencontre, s’imprègne de leurs vies en les photographiant, les fait siennes jusqu’à ne plus pouvoir distinguer les rêves de la réalité.
Ambigu d’abord, avec le bureau du Census et ses motivations qui ne seront jamais explicitées, Land of Dreams devient ensuite carrément nébuleux avec son ballet de personnages bidimensionnels, qui s’entrecroisent sans but. Aucune explication ne sera donnée et l’exercice semble ne servir que de vain constat de l’état désolant des États-Unis. Les vignettes d’illustration du racisme ordinaire, auquel est confronté Shirin, sont, ainsi, au mieux naïves, au pire dangereuses à ne jamais tenter d’expliquer l’origine de ce conservatisme.
Dans les paysages désertiques, de nuit, magnifiés par Ghasem Ebrahimian, rien ne se e ou presque. L’exploration de l’expérience d’immigrante de Shirin, en miroir avec celles des réalisateurices, et sa rébellion tardive se heurtent aux tentatives psychanalytiques de trouver un sens aux rêves dans un monde qui n’en a plus.
Jamais acerbe, toujours grossier ou superficiel, Land of Dreams convaincrait s’il avait pris le temps de s’attarder sur l’intériorité de ses personnages et de la domination dénoncée.
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