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Mystère à Venise Royaume-Uni, Etats-Unis 2023 – 103min. 1g3235
Critique du film 4n312e
Les esprits d’Halloween 5d5u3i

Pour une troisième fois, l’acteur-réalisateur Kenneth Branagh enfile le costume du célèbre détective belge Hercules Poirot. Dans cette adaptation cinématographique de l’œuvre «La Fête du potiron» (renommée par la suite «Le Crime d'Halloween») de la grande Agatha Christie, il livre l’un des meilleurs films de sa trilogie, la barre n’étant pas placée excessivement haute.
Depuis sa dernière enquête, Hercule Poirot (Kelly Reilly). Bientôt, les personnes présentes tombent comme des mouches.
Point fort de la trilogie, ce nouveau long métrage présente néanmoins une distribution bien appauvrie de son «Starpower» par rapport à ses prédécesseurs : «Le Crime de l'Orient-Express» (2017) et «Mort sur le Nil» (2022). Aussi agréable soit la présence de la talentueuse Jude Hill depuis «Belfast», les seconds rôles, eux, s’oublieront rapidement.
Avec l’aide du chef opérateur chypriote Hildur Guðnadóttir, oscarisée pour son travail sur le long métrage «Joker» en 2020, se mélangent et donnent naissance à un film d’horreur ionnant.
Votre note a3m61
CommentairesPlus 1ze2i
“La nuit des masques”
Alors qu’il e une retraite en solitaire à Venise, Hercule Poirot est sorti de sa torpeur par une vieille amie. Celle-ci l’invite à participer, le soir d’Halloween, à une séance de spiritisme chez une mère éplorée avide de pouvoir communiquer avec sa fille décédée.
Après les désillusions de l’Orient-Express et de la croisière sur le Nil, le détective moustachu reprend du service sur une gondole. Pas de quoi se réjouir même si quelques nuances d’espoir sont à signaler. Qu’il est avisé de choisir pour décor la Sérénissime afin de déployer une intrigue où les masques dissimulent secrets, mensonges et turpitudes ! Son architecture gothique, ses ruelles noyées, palazzi décrépits et nuits sans étoiles imposent le mystère. Mais sans grande subtilité, Kenneth Branagh multiplie les angles d’attaque pour en déformer la beauté inquiétante. Une manière sans doute de surligner les esprits désaxés de ses personnages, marqués pour la plupart par les traumas de la Seconde Guerre et le péché originel. Le ver est dans la pomme. En cette soirée très américaine où les fantômes parlent à l’oreille des survivants, le réalisateur irlandais s’initie au cinéma d’horreur, mais n’ose s’y précipiter. Sans peur et avec quelques reproches pompiers, le spectacle se doit de rester grand public. Enfin, moins connue que les précédentes, la nouvelle d’Agatha Christie qu’il réécrit en profondeur a néanmoins l’avantage de maintenir plus longtemps le suspense et notre esprit en alerte.
(6/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 1 an
Keneth Branagh une vingtaine de film en tant que réalisateur devient un spécialiste des adaptations d'Agatha Christie. Dans cette dernière réalisation d'un roman moins connu (La fête du potiron) j'ai trouvé l'histoire et la réalisation un peu poussive. Néanmoins c'est un bon film sans avoir un casting d'excellence comme dans les précédents. (F-17.09.23)… Voir plus
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