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Anatomie d'une chute 2023 – 152min. 552h2t
Critique du film 4n312e
Dans le labyrinthe de la vérité 3s6f5i

Avec Jonathan Glazer, brille une nouvelle fois dans le rôle principal de ce long-métrage, Palme d'or à la 76e édition du Festival de Cannes.
Sandra (Swann Arlaud), elle se voit interrogée sur son mariage et sur son image de femme.
Écrit en collaboration avec Sibyl en 2019.
Car Sandra Hüller, en anglais et en français, porte à elle seule la totalité du film et livre une performance magistrale dans la peau d’une femme bien difficile à cerner. Si ce n’est pas sa première participation au Festival de Cannes, son jeu percutant mérite ici, à coup sûr, d’être récompensé.
(Cannes 2023. Traduit de l'allemand)
Votre note a3m61
CommentairesPlus 1ze2i
Je ne suis pas fan des films intimistes, (donc mon opinion est certainement biaisée), mais les chiffres du box office ont éveillé ma curiosité.
Le rythme traînant, les silences et l'atmosphère pesante ne m'ont jamais fait entrer dans l'histoire de ce fait divers pourtant ionnant en lui-même.
Le twist est génial et rien que pour ces 10 dernières minutes de ce (trop) long métrage je ne regrette finalement pas mon billet. Sandra Hüller est remarquable.… Voir plus
“Autopsie d’un couple”
Le mari de Sandra a été retrouvé mort au pied de leur maison, vraisemblablement victime d’une chute. Reste à savoir s’il s’agissait d’un accident, d’un suicide ou d’un meurtre. Le procès qui s’engage devra le déterminer.
La première scène plante le décor. Un chalet isolé, de la neige, une balle qui descend seule les escaliers avant qu’une mâchoire animale ne la rattrape avidement. Les codes de l’horreur sont à l’honneur avant d’être détournés pour identifier un couple. Elle, écrivaine reconnue, est interviewée par une étudiante désireuse de consolider son sujet de thèse. Lui, invisible à l’étage, marque sa présence par une musique envahissante mettant ainsi un terme à la rencontre enivrante entre les deux femmes. Tout est dit ou presque sur cette relation fragilisée par le déséquilibre. Accident, culpabilité, problèmes financiers, jalousie, frustration, tromperie, dépression, violence… Des éléments à charge que l’avocat général, adversaire féroce, n’hésitera pas à disséquer pour acc l’épouse. Celle-ci se défend comme elle le peut, jonglant avec la langue française qu’elle ne maîtrise pas, obligée de dénuder sa vie, son mariage, devant les jurés, les médias, et son fils. Mais qu’il est difficile de lutter contre un fantôme, voilé comme le souvenir.
Malgré quelques longueurs et une certaine froideur, la Palme d’or est une déconstruction intime et ingénieuse d’un personnage féminin incarné avec force par l’Allemande Sandra Hüller. Choix judicieux, car son visage atypique se laisse difficilement lire et son accent lui apporte une étrangeté. Quant à l’héroïne qui porte son prénom, son métier est par essence l’altération de la réalité par la fiction. C’est donc à l’enfant lumière d’éclairer ce monde où plane l’ombre d’un doute. Extralucide au regard aveugle, celui-ci marque le temps qui e par le morceau qu’il apprend à jouer au piano. Accompagné d’un Border Collie épatant – également récompensé à Cannes –, il découvre le corps ensanglanté du père. Puis, au risque de sacrifier son plus fidèle compagnon, le garçon tient entre ses mains le destin de sa mère. Ici naît le vertige.
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(7.5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 1 an
Tous les acteurs sont excellents! Même le chien qui tient un rôle important dans la trame du film. Mention spéciale à à Sandra Hüller qui a une palette d’émotions sidérante. Le film est un chouïa long.
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