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Dans la peau de Blanche Houellebecq 2024 – 88min. 3m6p1h
Critique du film 4n312e
Quand Michel rencontre Blanche s546s
Le réalisateur Guillaume Nicloux met une nouvelle fois en scène l'écrivain-acteur Michel Houellebecq dans son propre rôle. Mi-confus, mi-loufoque, “Dans la peau de Blanche Houellebecq” perd par moment son public, mais réussit tout de même à am et à intriguer.
Accompagné de son ami et garde du corps Luc (Blanche Gardin. Mais à la suite d’un meurtre, le séjour prend une tournure inattendue.
Après «L’Enlèvement de Michel Houellebecq» en 2014 - sorti en 2020 en Suisse -, puis «Thalasso» en 2019, le réalisateur Blanche Gardin dans une version alternative d’eux-mêmes. Régulièrement, leurs conversations référencent la réalité et laissent au public le soin de séparer le vrai du faux, les faits de la fiction.
Et des conversations, le long métrage en est submergé. Si les péripéties laissent imaginer un peu d’action, cette dernière reste minime au profit de long débat sur le racisme, l’indépendance de la Guadeloupe, le sexisme, l’immigration, les stéréotypes. Encore et encore, ça parle. Les délibérations s’accumulent sans forcer un point de vue unique. Entre bien pensant et politiquement incorrect, la frontière est fine et peut parfois gêner, mais les sujets intriguent et se part de naturel grâce à la spontanéité fluide de leurs échanges.
Triste, joyeux, sous emprise de la drogue ou sobre: tout le long du film, Blanche Gardin apporte une certaine fraîcheur qui contraste agréablement avec son partenaire à l’écran.
«Dans la peau de Blanche Houellebecq» aura surement du mal à charmer un large public, noyé sous des flots de paroles ininterrompues. Mais du long métrage émane le charme familier d’une longue soirée entre amis au rythme de débats alcoolisés. Vous prendrez bien un petit verre de Houellebecq?
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