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Mufasa: Le Roi Lion Etats-Unis 2024 – 120min. 6d3s30
Critique du film 4n312e
Le souverain qui n'en était pas un 4g1f

En 2019, Disney avait fait vibrer le box-office avec «Le Roi lion», adaptation du classique éponyme de 1994. Fort de ce succès, un nouveau projet voit le jour et dans le sillage de son prédécesseur, «Mufasa: Le Roi Lion» place le père de Simba au cœur du récit, et sert à la fois de préquel et de continuation. On fait le point.
Quelque temps après les événements du film précédent, Simba (Kelvin Harrison Jr.). Bien des années plus tard, alors que ce dernier hérite du trône, il se retrouve en péril lorsqu’un lion blanc tente de s’emparer du pouvoir. Mufasa et Taka sont alors contraints de prendre la fuite.
Loin des films d'auteurs et tout en numérique, le réalisateur oscarisé Barry Jenkins (à qui l'on doit «Moonlight» et «Si Beale Street pouvait parler») change ici de registre et entreprend de déconstruire certaines certitudes exposées dans le classique de Disney: Mufasa n’est pas de sang royal, mais il est recueilli dans sa jeunesse par une famille régnante, devenant ainsi le frère de Taka, jusque-là connu sous le nom de Scar, souvenez-vous, le perfide antagoniste du dessin animé original.
Aussi, «Mufasa: Le Roi Lion» ambitionne d’explorer la relation entre ces deux félins. Louable projet pour lequel la facture globale manque néanmoins de minutie. En découle des moments émotionnels et de brèves interventions humoristiques, entre le suricate Timon et le phacochère Pumbaa, qui n’apportent finalement qu’une faible valeur ajoutée. Le véritable atout de ce film est sans nul doute l’esthétique du musical (composé par ailleurs par Jon Favreau en 2019.
(Adapté de l'allemand)
Votre note a3m61
CommentairesPlus 1ze2i
Le roi lion est de retour et vu les dernières images, ce n'est pas terminé, suite il y aura. Il est vrai que cet épisode est remarquable de qualité et je dirais presque trop. Le numérique c'est bien mais il est si "parfait" que l'on en oublie que tout est "faux". La magie n'y est plus. Les animaux ne font plus de crétineries et ne font plus rire. Et puis il y avait la musique et les chansons magnifiques d'Elton John qui embellissait ce dessin animé. Dans cet épisode, une nouvelle fois (c'est le cas dans Vaiana 2), musiques et voix sont nulles. Le texte des chansons sont bien, mais devraient être simplement contés, ils auraient plus d'effet. Bref, l'histoire est intéressante mais ne suscite pas l'enthousiasme car par moment beaucoup trop long, je me suis presque ennuyé. (F-04.01.25)… Voir plus
Dernière modification il y a 5 mois
“Mon frère”
Un soir d’orage, Rafiki raconte à la craintive Kiara, fille de Simba et Nala, les aventures de son grand-père. Ainsi, va-t-on apprendre comment Mufasa est devenu roi et Taka, son ami d’enfance, le terrible Scar.
Et un épisode supplémentaire à ajouter à la saga zoologique la plus rentable de tonton Disney ! Mais au-delà de la simple machine à billets, avouons que le produit fini a de l’allure, surant son prédécesseur, remake plan-plan du dessin animé source. Visuellement, le mélange de réalisme animalier et d’intelligence numérique séduit autant qu’il détonne. La qualité des paysages, crinières et fourrures au vent est remarquable, sans pourtant parvenir à effacer l’aspect glacé du feu d’artifice. Le mouvement de l’action, des courses poursuites aux plongées subaquatiques, emporte. S’il est toujours compliqué de voir des fauves chanter, leurs duos sur rythmes africains gagnent en harmonie, quand les élans lyriques de l’œuvre originelle résonnent comme d’exaltants classiques. L’histoire contée ne manque pas non plus d’intérêt en dépit de quelques chapitres forcés que les fidèles Timon et Pumbaa s’amusent à relever. « Pas assez de suricates et de phacochères », se plaignent-ils ! Récit dans le récit, la fable initiatique devient une parabole à valeur de transmission. Dans un jeu des trônes, où il n’y a qu’une seule couronne, le duel fraternel vise Shakespeare. Le manichéisme apparent est évité en permettant à Taka, héritier un peu lâche, de figurer davantage qu’un traître avide de pouvoir. C’est le cœur brisé, qu’il sortira les griffes. Une sensibilité, patte certaine de l’inattendu réalisateur Barry Jenkins, oscarisé en son temps pour son poétique Moonlight. Chez lui, l’amour brille sous les étoiles et au clair de lune.
(7/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 5 mois
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