Le duo Frédéric et Valentin Potier, père et fils dans la vie, se lance dans son tout premier long métrage. Présenté en compétition au dernier Festival du Film Francophone d’Angoulême, «Prodigieuses» conte une charmante histoire de résilience portée par la relation fusionnelle de deux sœurs.

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Claire (August Wittgenstein). Mais alors que les cours s’enchaînent et que la pression s’accroît, les jumelles se découvrent une maladie qui fragilise leurs mains. Alors que tout semble perdu, Claire et Jeanne ne sont pas prêtes à se laisser abattre.

«Prodigieuses», c’est avant tout l’histoire vraie d’Audrey et Diane Pleynet. Pianistes de renommée internationale, les deux sœurs ont réussi à surmonter leur handicap et à lancer leur carrière grâce au lien unique qui les unit. À l’écran, les jumelles prennent le visage de Mélanie Robert pour devenir Claire et Jeanne Vallois. Bien loin d’être véritablement sœurs dans la vie, les deux actrices partagent pourtant à l’écran une alchimie palpable qui rend leur relation parfaitement crédible.

Dans le rôle du père, Isabelle Carré l’accompagne irablement dans son jeu et complète un binôme parental attachant. Si le long métrage ne prend aucun risque dans sa forme et dans son fond, la force de sa distribution parvient alors à faire oublier les quelques aspects simplistes de sa composition.

Le tout s’accompagne d’une illustration intéressante de l’univers de la musique. Répétitions, cours, à l’école, à la maison: la pression est constante, le stress quotidien. Mais lorsque des airs mélodieux s’échappent enfin des pianos pour hypnotiser le public, on se sent transporté. Illustration de la force de deux sœurs et de leur capacité d’adaptation, «Prodigieuses» est un agréable long métrage qui se laisse facilement regarder.